Cher lecteur, sois le bienvenu !

     Tu es arrivé ici – par hasard ou parce que tu l’as voulu – ou bien le contraire - sur le site de Jean-Marc Rosenstiehl,
    ancien élève de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes (IVe et Ve sections), de l’Ecole Nationale des Langues Orientales Vivantes, maître en théologie protestante, docteur ès lettres, chercheur au CNRS de 1969 à 2006 (dernière affectation : Unité Mixte de Recherche 7044 –  CNRS-Université de Strasbourg).

     Tu trouveras ici des articles et des travaux, une sorte de « best of » de ses publications.

     Si tu espères le voir cheminer dans la voie rassurante d’un consensus ou  remettre au goût du jour des idées anciennes (ou de vieilles idées…), tu seras déçu ; car, marchant dans les pas d’un de ses maîtres, André Caquot, il cherche à lire et comprendre les textes non pas en reproduisant un héritage de traditions reçues, figées depuis des siècles, mais en commençant par faire table rase, puis par jeter un œil neuf sur ces documents dont la plupart sont  jusqu’ici méconnus ou inexplorés.

     Une telle méthode, si elle peut provoquer une certaine surprise, ne reste pas sans résultats. Elle s’avère même gratifiante lorsqu’elle aide à dénicher, dans le recoin perdu d’un document incertain, l’explication d’un terme, d’une expression ou d’une part d’histoire restée jusque là fort mystérieuse et énigmatique.

     Bon courage et bonnes lectures !
                                                                      

     Un seul exemple, ouvert à la discussion : c’est dans un recoin où personne ne va fouiller, dans d’incertains textes apocryphes conservés en langue arménienne, que se trouverait l’explication de certains détails de la fameuse légende de l’Antichrist.
Pour surprenante qu’elle soit, une telle situation ne constitue cependant pas une exception. On se rappellera que dans son étude sur la prière du « Notre Père », Marc Philonenko a osé le rapprochement entre la demande du « pain de ce jour » et la manne du vendredi attribuée doublement à Israël au désert : la confirmation de son intuition se trouve dans un seul texte – où personne n’a eu l’idée de chercher – dans la version copte (moyen-égyptienne) du texte évangélique…